Le METI et CroissancePlus dévoilent 15 propositions pour dynamiser l’économie européenne

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[Financement] Baromètre Palatine-METI du financement des ETI #10 Exemplaire

Après des débuts prometteurs, l’année 2023 risque de se terminer sur une note moins sereine pour les ETI. La plupart des indicateurs relatifs à leur situation financière présentent désormais une tendance baissière, selon le 10ème Baromètre Palatine-METI du financement des ETI, réalisé du 31 août au 11 septembre 2023 auprès de plus de 1200 ETI. Malgré ce fléchissement conjoncturel lié à l’accumulation de difficultés, les ETI résistent et préservent à ce stade leur dynamique d’investissements.

Des inquiétudes pour 2024 mais une activité qui se maintient en 2023
Près de 4 ETI sur 10 jugent que la situation de leur secteur d’activité s’est dégradée sur un an (vs. 30% en mars) et la même proportion rapporte un carnet de commandes en berne par rapport au S2 2022. En outre, 1 ETI sur 5 redoute que son chiffre d’affaires évolue à la baisse en 2024. L’activité devrait néanmoins se maintenir en 2023 : près de 2 ETI sur 3 attendent un chiffre d’affaires en hausse par rapport à 2022. Aussi la confiance reste-t-elle à un niveau relativement élevé : 70% des dirigeants sont assez ou très confiants pour la fin de l’année.
 
La tendance baissière se reflète dans la situation financière des ETI
La situation financière des ETI est moins confortable qu’en début d’année. 1 ETI sur 3 fait part d’une situation de trésorerie en dégradation, plus d’1 sur 4 d’un endettement net total en dégradation. L’utilisation des lignes de crédit court terme progresse sensiblement par rapport à mars (50% vs. 34%), tout comme la part des ETI manifestant un besoin de crédit court terme supplémentaire (28% vs. 17%). L’augmentation des taux d’intérêt commence aussi à se faire sentir : elle a déjà un impact sur les projets de plus de 15% des ETI.
 
Les contraintes s’accumulent
Les difficultés conjoncturelles observées depuis 2022, liées notamment au contexte inflationniste et à la crise de l’énergie, continuent de peser lourd sur l’activité des ETI. La hausse des prix de l’énergie est toujours un problème pour 96% d’entre elles. 30% des ETI connaîtront ainsi en 2023 une hausse de leur facture supérieure de plus de 100% par rapport à 2021. La hausse de la masse salariale, résultant des revalorisations liées à l’inflation mais aussi des difficultés de recrutement, est de plus en plus problématique pour les ETI. De façon générale, 1 ETI sur 3 est confrontée à une augmentation de ses coûts de production de plus de 10%. Ce n’est donc pas une surprise si la multiplication de ces contraintes pénalise la rentabilité de plus de 9 ETI sur 10 et les projets de 2 ETI sur 3.
 
La dynamique d’investissements résiste mais la voilure se réduit
Les ETI font preuve de constance et de persévérance dans leurs projets de croissance : la croissance organique sera au rendez-vous pour 63 % d’entre elles en 2023, et la croissance externe pour près de la moitié d’entre elles. Ces projets se concrétisent toujours très majoritairement en France. L’enveloppe et le nombre d’emplois associés demeurent significatifs mais affichent là encore une tendance globalement baissière par rapport au précédent baromètre, à l’exception des créations d’emplois liées aux projets de croissance organique : 53% des ETI concernées devraient ainsi générer en 2023 au moins 50 emplois en lien avec ces projets (vs. 42% en mars).

Photo Baro MEAE

[Etude] Remise officielle à Franck Riester du premier Baromètre international des ETI

Le premier Baromètre des Dynamiques internationales des ETI, réalisé par le METI en partenariat avec Altios, AU Group, International SOS et LCL, et avec le parrainage du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, a été remis jeudi 18 avril à Franck Riester, ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger.

Cette étude inédite, réalisée auprès d’un échantillon de 1500 ETI, met en exergue la capacité de projection internationale singulière des ETI, que ce soit via l’exportation ou l’implantation à l’étranger. Selon le Baromètre, 86% des ETI ont une activité d’exportation et, parmi elles, 1 ETI sur 2 réalise plus de la moitié de son chiffre d’affaires à l’export et 1 ETI sur 4 exporte dans plus de 50 pays. En outre, 9 ETI sur 10 ont une implantation à l’étranger, dont plus de 4 sur 10 sont implantées dans plus de 10 pays.

Le déploiement des ETI à l’international s’inscrit dans le long terme : il témoigne autant d’une ambition – saisir les opportunités de croissance – que d’un pragmatisme – diversifier leurs marchés de présence et se rapprocher de leurs clients. Ainsi, 6 ETI sur 10 ont accru leur présence à l’international depuis la pandémie de COVID-19. Les ETI constituent donc un puissant levier de redressement de notre balance commerciale et, plus largement, contribuent significativement à la force de projection de la France dans les échanges économiques mondiaux.

C’est pourquoi, conformément aux ambitions poursuivies par le Gouvernement, il importe qu’elles évoluent dans un écosystème favorisant leur développement international : en premier lieu en garantissant les conditions de leur compétitivité face à une concurrence mondiale exacerbée – dans la continuité des réformes structurelles de compétitivité initiées ces dernières années –, également en mobilisant dispositifs et partenaires à même de les accompagner dans leurs projets de prospection, consolidation, expansion à l’international.

A cet égard, le Baromètre indique que les ETI mobilisent peu les solutions publiques d’accompagnement à l’international – seule 1 sur 3 a déjà eu recours à la Team France Export –, comptant surtout sur leurs propres moyens. Elles se privent ainsi de leviers d’accélération et de mutualisation dans leur approche des marchés étrangers. Face à ce constat, le ministre Franck Riester a réaffirmé la volonté de l’Etat et de ses opérateurs d’associer étroitement les ETI au déploiement de sa feuille de route visant à accroître l’internationalisation des entreprises françaises, notamment dans le cadre de la mise en oeuvre du plan “Osez l’export” lancé en août 2023.

Le ministre délégué auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargé du Commerce extérieur, de l’Attractivité, de la Francophonie et des Français de l’étranger, Franck Riester : « Ce premier Baromètre réalisé par le METI souligne l’élan déterminant donné par les ETI à la place de la France dans les échanges économiques mondiaux. Déterminé à redresser la balance commerciale française, je veillerai à ce que les ETI déjà à l’export puissent s’y renforcer et que celles qui ne sont pas encore présentes à l’international puissent s’y implanter. Pour cela, nos ETI ont à leur disposition un éventail d’outils « sur-mesure » et la possibilité d’être accompagnées par la Team France Export, pour réussir sur l’ensemble des marchés mondiaux. »

Le co-président du METI et PDG du groupe Poujoulat, Frédéric Coirier : « Ce Baromètre inédit confirme le rôle majeur que jouent les ETI dans notre force de frappe économique sur la scène mondiale. Ce rôle est amené à se renforcer davantage encore au regard des dynamiques à l'œuvre, pour peu que l’écosystème français, mais aussi européen, leur permette de préserver, et même d’améliorer leur compétitivité face à une concurrence exacerbée. C’est tout le sens de notre travail de co-construction avec la puissance publique dont participe la restitution de cette étude. »

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[ETIncelles] Le METI et BDO dévoilent une étude identifiant 1 118 entreprises à fort potentiel de croissance

Le METI, soutenu par BDO France, membre du METI et du Club ETI d’Ile-de-France, a officiellement remis ce jour à Olivia Grégoire, ministre déléguée auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation, une étude qui identifie, sur la base d’une méthodologie robuste, 1 118 entreprises à fort potentiel de croissance en France.

Ce rapport inédit s'inscrit dans le cadre de la contribution du METI au programme Étincelles, initié par le Gouvernement, visant à faire émerger 1 000 nouvelles entreprises de taille intermédiaire (ETI) d'ici 2027.

L’étude réalisée à partir de l’expertise de BDO France identifie les entreprises à fort potentiel de croissance, susceptibles de bénéficier de certaines mesures publiques à l’instar du programme ETIncelles, Territoires d’Industrie, ou encore France 2030

Les entreprises identifiées pourraient accélérer leur croissance en tirant parti de 3 leviers principaux pour atteindre leur potentiel : le développement des exportations ; la capacité d’innovation ; l’insertion de l’entreprise dans un écosystème et le soutien de l’État.

"Cette étude marque une étape cruciale dans notre compréhension des défis et opportunités des PME et ETI françaises. En tant que membre du METI, nous sommes fiers de contribuer au programme ETIncelles, qui offre une voie concrète pour stimuler la croissance économique et l'innovation au sein de l'écosystème entrepreneurial français. Le constat que la France compte deux fois et demi moins d'ETI que l'Allemagne souligne l'importance de la mise en place de tels dispositifs d’accompagnement pour renforcer le tissu économique national.", Arnaud Naudan, Président de la task force PME de Croissance du METI et Président du directoire de BDO France.

L’action du METI vise un objectif constant : favoriser la reconstitution d’un tissu d’ETI dense au bénéfice de l’emploi et de la cohésion économique et sociale de nos régions. Le déficit d’ETI françaises par rapport à nos voisins européens est une anomalie majeure qui signe la désindustrialisation et le déficit de notre balance commerciale. Nous sommes convaincus qu’il n’y pas de fatalité. Entre 2008 et 2020, le la France est passée de 4600 à 6 200 ETI. Avec une politique économique adaptée, notre pays sait faire grandir ses entreprises. C’est une bonne nouvelle pour notre économie et notre industrie. Le programme ETIncelles y contribuera assurément. L’étude publiée aujourd’hui, qui identifie de manière clinique les pépites de demain, prouve que nous en avons encore sous le pied !” Alexandre Montay, délégué général du METI.

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[Industrie] Intervention des co-présidents du METI au salon Global Industrie

Les co-présidents du METI - Frédéric COIRIER, PDG de Poujoulat, et Philippe d’ORNANO, président de Sisley - sont intervenus à l’occasion du salon Global Industrie 2024 pour porter l'enjeu du réalignement compétitif du site France sur la moyenne européenne. Ils y ont pointé quatre leviers de réalignement : fiscalité de production, économie des bons salaires, compétitivité énergétique et simplification.

Frédéric COIRIER et Philippe d'ORNANO ont salué les résultats de la politique du réalignement compétitif initiée depuis plusieurs années et appelé à sa poursuite. En effet, celle-ci crée de l’emploi et de l’activité, sans diminuer les recettes fiscales et sociales. La baisse de la fiscalité de production doit ainsi, ont-ils insisté, être vue par l’État comme un investissement. De même, la baisse du coût du travail qualifié est essentielle pour libérer les capacités de recrutement des ETI industrielles.

Les co-présidents du METI sont aussi revenus sur les difficultés des ETI ayant contractualisé l'électricité à plus de 200 euros le mégawattheure entre 2022 et 2023, un prix d’achat 3 à 4 fois supérieur au coût de production de l’électricité. « On a un transfert de l’industrie vers les énergéticiens et vers l’État (à travers la taxation des superprofits), qu’il faut corriger rapidement pour que 2024 ne soit pas une année morte pour l’industrie » a alerté Philippe d'ORNANO.

Enfin, ils ont réaffirmé l’impératif de simplification administrative, que la CSRD et sa transposition en droit français contredisent en l’état. « La simplification, c’est de l’économie immédiate : pour celui qui génère la norme, la subit et la contrôle » a relevé Frédéric COIRIER.