[L’USINE NOUVELLE] «Start-up et dirigeants d’ETI réclament un “choc entrepreneurial” pour 2017»

Cinq associations d’entrepreneurs et d’entreprises de taille intermédiaires ont listé 10 propositions pour les candidats à l’élection présidentielle afin d’améliorer la compétitivité de l’économie

 

Nicolas Sarkozy, François Fillon, Alain Juppé, Bruno Le Maire ….Pour se faire entendre en année préélectorale, ils ont réussi un joli coup. Cinq associations représentants les entrepreneurs et les dirigeants d’entreprises intermédiaires – Acsel, Croissance plus, France digitale, France biotech et le METI – auditionnent ce mardi 27 septembre les six principaux candidats à la primaire de la droite et du centre. Les entrepreneurs entendent surtout les faire réagir à leurs propres propositions. Afin de “créer un choc entrepreneurial” en France, les cinq associations ont élaboré en commun leur “agenda plein emploi”. Pour adapter l’économie à la transformation impulsée par le numérique et soutenir les start-up, les chefs d’entreprises proposent aussi la mise en place d’un compte entrepreneur-investisseur et la création d’un statut du travailleur indépendant.

Sus au fardeau fiscal 

Dans leur liste des courses, les cinq associations estiment nécessaire une baisse de la fiscalité des entreprises pour relancer les investissements. Elles proposent d’étendre le champ d’application du crédit d’impôt recherche aux investissements rendus nécessaires par la transformation numérique, de supprimer la fiscalité du patrimoine sur les parts d’entreprises et d’aligner la fiscalité française sur la moyenne européenne. Concernant le coût du travail, les cinq associations militent pour ne pas cibler les baisses de charges sur les bas salaires mais d’appliquer les allégements à tous les niveaux de salaires, et “tout particulièrement ceux des cadres qui portent l’innovation et le développement des entreprises”.

Parmi leurs dix propositions, les entreprises plaident aussi pour le renforcement de la confiance entre administration fiscale et entreprises, avec une limitation à un contrôle fiscal tous les trois ans par exemple, la création d’un contrat de travail unique à droit progressif, pour limiter la dualité du marché du travail entre contrats en CDD et CDI et la baisse de la fiscalité sur l’épargne salariale….lire la suite