En France, les entreprises de taille intermédiaire sont une exception. Beaucoup moins nombreuses qu’en Allemagne où elles constituent le fameux Mittelstand, poumon du capitalisme germanique, elles affichent des performances supérieures à la moyenne nationale. Co-président du METI, Philippe d’Ornano alerte pourtant sur le « choc des coûts » qui les fragilise.

Comment vont les ETI dans le contexte économique et géopolitique actuel ?

Philippe d'Ornano - Les ETI ont incarné la résilience de l'économie française ces dernières années. Mais elles subissent, depuis 2022, un « choc de coûts » très lourd lié à l’inflation des prix, des salaires, de l'énergie. Le tout dans un contexte où la France et l’Europe ne réagissent pas autant que d’autres zones du monde – je pense notamment à l’IRA américain – pour garantir un cadre compétitif à leurs entreprises. Cette mauvaise conjonction a bien sûr des conséquences pour les ETI dont les défaillances ont bondi de 30 % cet automne.

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